Les fans de tatouages et les professionnels ne peuvent pas manquer cette actualité. Désormais, il est possible de réaliser des tatouages avec moins de douleurs et moins d’effets sur la peau, et ce, sans impacter sur la qualité des dessins et la réussite de la prestation. Il suffit de choisir les bonnes machines. Le point.
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Le monde du tatouage : des évolutions qui n’en finissent pas depuis quelques années
Devenu un phénomène de mode, le secteur du tatouage est au cœur de certains débats. Depuis quelques années, il connait une évolution fulgurante avec des innovations qui n’ont pas manqué de déferler la chronique.
Tel est le cas par exemple en 2021 de l’apparition des tatouages semi-éphémères. Grâce à des machines et des encres semi-permanentes, il était alors devenu possible de faire disparaitre les dessins sur la peau au bout de quelques années. C’est une solution idéale pour changer de look sans pour autant abimer complètement la peau.
On se rappelle également de la machine de tatouage intelligent de 2020. À l’origine de celle-ci : Google. Le projet SkinMark n’avait pas pour but l’esthétisme et la personnalisation de la peau. Il consistait simplement à transformer la peau en un pavé tactile.
Les microaiguilles pour un tatouage rapide et sans douleur sur la peau
Ces innovations concernant le monde du tatouage n’en finissent pas. En 2022, le chercheur Mark Prausnitz, de Georgia Institute of Technologie, aux États-Unis, publie le fruit de ces années de recherches. Selon lui, l’utilisation des machines à tatouage avec microaiguilles permettrait de réaliser des prestations sans douleur sur la peau et par conséquent plus rapide.
On risque donc de voir apparaitre sur le marché des appareils de tatouages avec des aiguilles encore plus fines concurrençant celles des seringues de vaccinations, et ce, dans les années à venir. Elles seraient suffisamment grandes pour permettre la diffusion des encres sous la peau, tout en limitant les impactes de la préformation sur l’épiderme.
Comme pour les séances de vaccinations, ces microaiguilles n’entraineront que peu de saignement. Ainsi, les cloques de cicatrisations seront aussi moindres. De quoi réduire par la même occasion les risques d’infections et de complication sur la peau.
Pour le secteur médical avant tout
Néanmoins, il faudra attendre encore quelques années pour cette technique soit mise au service de l’esthétique. Le monde médical en aura la priorité. On parle évidemment de médecin esthétique ou reconstructrice. Tel est le cas par exemple des tatouages de dissimulation des cicatrices d’opérations ou encore de reconstruction des mamelons chez certains patients.
On envisagerait également l’utilisation de cette technique de tatouage pour remplacer les bracelets d’identifications médicales. Ce sont ces accessoires que portent les patients victimes de diabètes ou d’allergies ou encore de maladies régénératrices, etc.
Un avenir esthétique toute tracée
La technique en est encore à son stade expérimental. Déjà, elle présente un avenir esthétique réussi et toute tracé. En effet, on peut prévoir une adaptation des aiguilles et de leur disposition en fonction du dessin à réaliser et des couleurs que le tatoueur va utiliser. Ce qui permettra aussi de gagner du temps dans le tatouage.
En effet, changer l’emplacement des aiguilles sur la machine aidera à stimuler certaines zones plus que d’autres avec une fréquence de perçage de 3 000 par minutes. Les tatoueurs pourront également utiliser autant de contraste de pigments et de couleurs qu’ils le souhaitent.
Une chose est sûre, après cette dernière innovation dans les machines de tatouages, le secteur du tatouage ne sera plus jamais le même. Les passionnés auront moins de mal à commander des dessins XXL. Ces derniers seront plus à la portée de la majorité des artistes tatoueurs.