Ça vous questionne : l’arthrose, c’est quoi exactement ? Peut-être avez-vous quelques premiers symptômes ou en souffrez-vous déjà depuis plusieurs années… Ou peut-être est-ce l'un de vos proches qui en est atteint et vous aimeriez l’aider ? Sauf que ce rhumatisme n’est pas clair pour vous…
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Cela se résume-t-il à la seule dégradation du cartilage ? Comment évolue la maladie et comment la soigner afin de diminuer la douleur et ainsi se sentir mieux ? Définition, causes, signes cliniques, traitements classiques et naturels : voici un article riche d’informations et de conseils pour enfin comprendre l’arthrose.
Définition, causes, symptômes et évolution… Comprendre l’arthrose en bref
Besoins de conseils d'ergonomie ou d’idées d’exercices qui font du bien ? Votre kinésithérapeute en aura certainement de très bons à vous partager ! Et côté lecture pour en apprendre plus encore sur cette pathologie fréquente et ses meilleurs traitements, un conseil : prenez le temps de parcourir le dossier du Rucher Notre-Dame en Provence sur l’arthrose. Une mine d’informations richement documentées grâce à laquelle la question « l’arthrose, c’est quoi ? » ne sera plus qu’un lointain souvenir.
Qu’est-ce que l’arthrose et comment apparaît-elle ?
Maladie articulaire dégénérative de la famille de l’arthrite, elle résulte d’un déséquilibre entre l’altération et la synthèse des composants du cartilage. Cela en provoque la destruction ainsi qu’une inflammation articulaire s’entretenant alors l’une l’autre dans un cercle vicieux chronique. Or selon l’INSERM, plus l’âge passe, plus notre organisme peine à réparer notre tissu cartilagineux : les conséquences de l’arthrose sur les surfaces articulaires sont en cela irréversibles.
Quelles en sont les causes ? Si le mécanisme pathologique – complexe – met au défi et passionne la communauté scientifique en vue de nouveaux traitements, les facteurs de risque d’apparition sont, eux, clairement identifiés : l’âge, le sexe, l’hérédité, la sédentarité, l’alimentation, le surpoids, les traumatismes articulaires ou encore d’autres pathologies peuvent être à l’origine de l’arthrose.
L’arthrose touche principalement les cervicales, les lombaires, les doigts et la main, le genou et la hanche.
Comment évolue-t-elle et quels en sont les symptômes ?
L’évolution de cette maladie reste imprévisible : d’ordinaire lente, elle peut s’avérer fulgurante dans certains cas. Deux phases la rythment néanmoins :
- la poussée inflammatoire, une phase « aiguë » dite « chaude » pendant laquelle la dégradation des cellules cartilagineuses a lieu ;
- la phase « froide » de stagnation de la maladie.
Les conséquences de l’arthrose et son tableau clinique se révèlent variables d’un patient à l’autre. Seul le bilan radiologique permet de poser le diagnostic. Font partie des principaux symptômes :
- douleurs, raideurs et craquements articulaires ;
- tensions et faiblesse musculaires ;
- gonflement occasionnel et déformation progressive de l’articulation ;
- impotence fonctionnelle plus ou moins importante selon le stade de l’arthrose.
Y a-t-il un lien entre l’arthrose et les problèmes de peau ? Lorsqu’on souffre de cette pathologie, les douleurs articulaires et les démangeaisons, si elles existent, ne sont pas directement liées. Une peau qui gratte ou tout autre inconfort cutané peut cependant découler de certains traitements en application locale ou encore de l’usage prolongé d’orthèses.
L’importance du juste équilibre entre allopathie et traitements naturels pour soigner l’arthrose
Peut-on guérir de l’arthrose ? Actuellement, non. C’est pourquoi sa prise en charge et son traitement doivent s’envisager sur le long terme. La médecine classique reste le plus souvent une solution indispensable afin d’aller mieux, mais n’est pas toujours sans effets secondaires : la combiner avec des traitements naturels peut contribuer à améliorer nettement la qualité de vie du patient.
Tout traitement, qu’il soit allopathique ou aux allures de remède de grand-mère, doit être envisagé sous couvert de l’avis de votre médecin.
La médication, la rééducation et la chirurgie
Voici un tableau récapitulatif des principaux soins allopathiques envisagés en cas d’arthrose.
Médicaments | Kinésithérapie | Appareillage | Chirurgie |
|---|---|---|---|
Antalgiques (I, II, III) Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Corticoïdes | Étirements Mobilisations articulaires Renforcement musculaire Massage Ultrasons | Orthèses de fonction (béquilles, orthèse main et poignet, etc.) Attelles de repos (collier cervical, ceinture lombaire, genouillère, etc.) | Infiltrations Lavages articulaires Arthrodèses Prothèses |
Il existe aussi des cures thermales pour l’arthrose, décrites comme bénéfiques par les curistes et plusieurs études scientifiques. Leur remboursement par l’Assurance maladie est alors possible lorsque le diagnostic est posé.
Les médecines douces pour traiter l’arthrose naturellement
Côté traitements naturels, on retrouve principalement :
- la phytothérapie à base de plantes en tisanes, gélules et crèmes ;
- l’aromathérapie avec les huiles essentielles ;
- la nutrithérapie et les compléments alimentaires ;
- l’homéopathie ;
- l’ostéopathie ;
- les médecines ayurvédique et chinoise ainsi que la naturopathie.
Et connaissez-vous l’apithérapie ? Appropriée en cas d’arthrose, c’est l’occasion de s’y intéresser : les composants des produits des abeilles, telles la propolis et la gelée royale, recèlent en effet de bienfaits pour le corps et les articulations douloureuses.
Comme tout traitement naturel, il importe de choisir une production de qualité. Votre arthrose vous donne le bourdon ? Les produits biologiques du Rucher Notre-Dame en Provence, producteur au service de la nature, de la santé et de l’authenticité, sont à découvrir pour retrouver le sourire !
En termes d’impact quotidien, l’arthrose c’est quoi ?
Aujourd’hui et malgré les traitements novateurs en essai, seule une prise en charge pluridisciplinaire associée à une bonne hygiène de vie permet de minimiser l’évolution de l’arthrose. Et l’enjeu est de taille : si elle reste parfois silencieuse, elle peut aussi devenir réellement handicapante, impactant ainsi l’autonomie et le quotidien des patients. Il s’agit donc surtout d’agir en préventif sur les facteurs de risque d’aggravation : les sports, les mouvements et les postures à risques, mais aussi la prise de poids, l’alimentation, l’alcool, le tabac, la sédentarité et plus largement l’état de santé général. L’observance et l’investissement quotidien du patient dans son traitement se révèlent donc ici essentiels. Manger sainement et pratiquer une activité physique adaptée offre une bonne base pour prendre soin de soi et de ses articulations arthrosiques.